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Concilier la transformation digitale et l’impact environnemental : vers une digitalisation responsable

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Florence Leoszewski

🧩 Agence de conférenciers par approche directe

La transformation digitale a révolutionné notre manière de travailler, mais elle pose aussi de sérieux défis environnementaux.

Alors que les entreprises adoptent des technologies de plus en plus sophistiquées, leur impact sur la planète devient un enjeu crucial. Comment pouvons nous bénéficier de cette innovation tout en minimisant notre empreinte écologique ? Penchons-nous sur une digitalisation écoresponsable.

Comme le dit Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric « La digitalisation accélère l’innovation, mais il est crucial de s’assurer que cette transformation se fait en harmonie avec la planète. La technologie ne doit pas être une excuse pour la dégradation environnementale, mais un levier pour un avenir plus vert. »

Les dérives de la digitalisation : un impact sous-estimé

Les data centers, ces gigantesques serveurs qui hébergent nos données, consomment une énergie colossale. En parallèle, les déchets électroniques s’accumulent à un rythme alarmant. Le moment est venu de réfléchir à une approche plus durable qui tienne compte de ces externalités négatives et qui nous aide à prendre des décisions éclairées.

L'innovation verte à l'ère de la durabilité

De nombreuses entreprises adoptent aujourd’hui des pratiques écologiques dans leur stratégie digitale. Cela va de l’utilisation de serveurs écoénergétiques à la réduction des impressions papier. Cependant, la clé réside dans une démarche intégrée qui fait de la durabilité un pilier de la transformation digitale. Les entreprises peuvent ainsi conjuguer performance et respect de l’environnement.

RSE numérique,
une responsabilité partagée ?

En intégrant la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) dans leurs projets digitaux, les entreprises s’engagent pour une digitalisation qui prend en compte l’impact environnemental. Au-delà de la simple réduction des déchets, certaines adoptent des pratiques telles que l’utilisation d’énergies renouvelables et la gestion efficace de leur parc informatique. Des conférenciers spécialisés dans l’écoresponsabilité des entreprises peuvent aider à sensibiliser et à guider les équipes vers des solutions concrètes.

Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric , a mentionné dans plusieurs interviews l’importance de concilier innovation digitale et durabilité environnementale. Sa citation, utilisée en tête de cet article, met en lumière la responsabilité des entreprises dans cette transformation.

Alexandre Stachtchenko, conférencier expert en Bitcoin et transition énergétique, évoque dans ses travaux que le Bitcoin, souvent critiqué pour son impact énergétique, pourrait jouer un rôle dans la stabilisation des réseaux électriques et la réduction des émissions de méthane.

Bitcoin est une solution monétaire qui permet de valoriser l’épargne et la sobriété plutôt que de la punir, comme dans le système actuel. En l’état des choses, si l’on ne change pas de système monétaire, nous ne respecterons jamais les accords de Paris.

Dans son modèle opérationnel, le minage de Bitcoin est une solution pour stabiliser les réseaux électriques et rentabiliser les énergies intermittentes. Ce n’est pas un rêve lointain, c’est déjà utilisé en pratique avec succès par ERCOT (l’équivalent d’Enedis au Texas) à hauteur de plusieurs GW de puissance. Tepco au Japon a récemment annoncé qu’ils s’y mettaient aussi.

Le minage de Bitcoin est aussi une solution pour les émissions de méthane, permettant de rentabiliser la lutte contre ce gaz à effet de serre 80x pire que le CO2 à court terme.
De manière générale, le Bitcoin est perçu dans le débat public comme un monstre écocide alors même que le consensus scientifique sur la question dit littéralement l’inverse (Cornell, UCL, etc.).

Son point de vue apporte une nouvelle perspective sur l’usage de la blockchain pour une transition énergétique responsable :

« Le minage de Bitcoin est une solution pour stabiliser les réseaux électriques et rentabiliser les énergies intermittentes. Il permet également de capter et de valoriser le méthane, l’un des gaz à effet de serre les plus nocifs. »

Le conférencier Jérôme Roussin, partage également son avis.
“ Avec une croissance annuelle de 42% et des requêtes ChatGPT qui consomment 10 fois plus qu’une recherche standard, l’IA pose de vrais défis écologiques. Deux catégories d’IA apparaissent : “IA Green” pour réduire l’empreinte énergétique des technologies et “IA for Green” pour aider à des initiatives écologiques, notamment dans l’agriculture et la prévention des catastrophes. Voilà les prochains défis à relever pour les années à venir, et ils sont colossaux. “

Julien Guillot-Sestier, spécialiste en intelligence artificielle et nouvelles technologies

Julien Guillot-Sestier , spécialiste en intelligence artificielle et nouvelles technologies, met en lumière le paradoxe de l’IA :
bien qu’elle soit souvent présentée comme un outil pour réduire l’empreinte carbone, sa croissance rapide entraîne également une consommation énergétique accrue.
Cela soulève des questions cruciales sur comment équilibrer innovation technologique et sobriété énergétique.
Voici un extrait de son propos : « Les besoins en électricité de l’IA explosent et la question de son empreinte carbone devient urgente. Cependant, l’IA peut aussi être une alliée pour réduire nos émissions de CO2, en optimisant la gestion des ressources énergétiques et en anticipant les événements climatiques extrêmes grâce à des prévisions ultra-précises. »

SOURCE : Linkedin.com/Julien -Guillot-Sestier

L’homme ne peut pas dégrader l’environnement sans s’autodétruire.

Jaques – Yves Cousteau

Adopter les bonnes pratiques au quotidien peut sembler anodin, mais elles font une réelle différence dans une démarche de digitalisation écoresponsable. En plus de réduire l’empreinte carbone de l’entreprise, elles améliorent aussi l’efficacité des échanges internes.

Le saviez-vous ?
🌍 Les emails, surtout avec des pièces jointes ou plusieurs destinataires, laissent une petite empreinte carbone derrière eux. Les data centers qui stockent et traitent ces messages consomment de l’énergie. Dans une démarche de digitalisation responsable, de petites actions peuvent faire une différence !

Voici quelques astuces simples pour optimiser les échanges internes et contribuer à une communication plus durable :

  1. Messages courts et ciblés : chaque destinataire a-t-il vraiment besoin de l’email. Parfois, un message instantané suffit.
  2. Outils de collaboration : des plateformes comme Slack ou Microsoft Teams pour les discussions rapides, limitent ainsi les emails.
  3. Nettoyage régulier de la boîte de réception : Archiver ou supprimer les emails obsolètes réduit la charge sur les serveurs.
  4. Limiter les pièces jointes : les liens partagés vers des fichiers dans le cloud évitent d’envoyer plusieurs fois le même fichier.
  5. Réponses implicites : les « Merci » ou « Bien reçu » évités allègent le nombre d’échanges.

 

Ces petites habitudes peuvent non seulement réduire l’empreinte numérique de l’entreprise, mais aussi améliorer l’efficacité des échanges au quotidien. 💼
En bonus, vous pouvez encourager les équipes à calculer l’empreinte carbone de leurs emails avec des outils en ligne, pour mieux prendre conscience de l’impact de chaque message.

Selon nos experts, la transformation digitale, loin d’être antagoniste à la préservation de l’environnement, peut devenir un levier puissant pour promouvoir des pratiques durables, à condition d’être mise en œuvre avec une conscience écologique aiguë.

Faites appel à eux pour inspirer vos équipes et pour initier un véritable changement.

L’impact du digital sur notre environnement est un sujet crucial. Nos actions dans la transformation digitale peuvent soit accentuer les problématiques environnementales, soit devenir des leviers puissants pour la durabilité.

Nos conférenciers spécialisés en IA, tech et digitalisation durable, explorent comment les technologies émergentes peuvent être un allié puissant dans la lutte contre les émissions de CO2, notamment en optimisant les ressources énergétiques.

Alexandre Stachtchenko quant à lui, aborde la question controversée du Bitcoin en tant que solution pour stabiliser les réseaux électriques et soutenir la transition énergétique.

Leurs contributions enrichissent le débat sur la manière dont les entreprises peuvent intégrer des stratégies digitales responsables, tout en restant compétitives et innovantes.

Et vous, quels experts suivez-vous sur ce sujet ?

Quelles pratiques mettez-vous en place dans votre entreprise pour concilier innovation et respect de l’environnement ?
Quel est le principal défi de votre entreprise dans la digitalisation durable ?
Engageons une discussion constructive pour un avenir digital plus vert. Ensemble, innovons pour un monde digital plus vert, un geste à la fois !

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