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Mise en lumière d'un talent
Vincent Cespedes
Philosophe, compositeur, écrivain, conférencier
Potentiel humain / Monde futur / Sens / Intime
Vincent Cespedes est un philosophe et un essayiste français. Entre l’intime et le politique, sa pensée s’organise autour de trois axes: la création de sens, la quête de l’efficience interpersonnelle et la critique sociale. Il intervient également dans les nombreux débats sur la citoyenneté, la prospective, l’amélioration des organisations et des pratiques professionnelles, tant dans le monde hospitalier qu’en entreprise, ou pour les grandes écoles, les institutions et les associations.
Il a dirigé la collection Philosopher des Éditions Larousse de 2008 à 2011. En parallèle de cette expérience éditioriale, il travaille sur de nouveaux moyens de performance pour la philosophie tels que les conférences Philobarrio, mais aussi le Jeu du Phénix. Il fonde en 2014 la société Matkaline, destinée à doter sa philosophie de nouveaux moyens de performance, autre que les livres et les conférences, notamment avec des ateliers interactifs et des applications innovantes pour smartphones et tablettes numériques.
Le profil de Vincent vous intéresse? Vous aimeriez le recevoir pour votre prochain évènement ?
En amour, ce sont toujours les silences et les soupirs qui en disent le plus long.
Interview par l’agence aurore conférence. Sept 2020.
Quel genre de philosophe-musicien-créatif-papa es-tu ?
J’essaie de développer une réflexion tournée vers la magie du potentiel humain qui apporte un surplus d’efficacité sur les résultats ( ce qui n’est pas forcément quantitatif). Ce surplus n’est pas indexé sur des pratiques qui documentées, critiques, hiérarchisées. J’essaie de démontrer comment on peut arriver à une sorte d’efficience humaine par l’humanité déployée. Ma réflexion touche des sujets comme l’optimisme, le bonheur, le futur, l’intelligence, le vivre ensemble, le mélange… des sujets où l’humain déploie ses pleines potentialités et impacte des résultats sans que l’on arrive à trouver le lien.
C’est l’humain qui m’intéresse dans ses potentialités, les liens.. tant au niveau du groupe et de la sociologie, qu’au niveau de la psychologie et des potentialités individuelles.
C’est le phénomène humain que j’essaie de scruter en tant que papa avec mes 3 bouts de chou de 2 ans à 7 ans, au niveau de la musique, cette matrice émotionnelle qui nous touche tous, et puis au travers de des ouvrages de philosophie.
Qui dit efficacité, dit mesurabilité ?
Non car en fait il s’agit d’efficience, qui ne se voit pas, ce qui fait que les moyens vont colorer la fin. C’est pourquoi il faut faire attention aux moyens déployés. Effectivement, il y a des gains quand l’humain se déploie, en terme de joie de vivre, d’idées – je suis très attentif à l’esprit critique et à comment les nouvelles idées émergent- L’efficience humaine se conjugue entre le bonheur du partage, l’inspiration et puis le travailler ensemble à un niveau plus professionnel.
Pourquoi es-tu devenu philosophe?
On ne devient pas philosophe, on écrit des livres de philosophie, on fait des conférences de philosophie…
Dès l’âge de 16 ans j’ai compris que c’était ma voie. Mon père était très versé dans la psychologie, la psychanalyse. La bibliothèque familiale ne parle que de psychologie. Quand j’ai rencontré la philosophie en terminale, j’ai senti qu’elle allait à la fois englober la psychologie et la dépasser pour me mettre sur ma propre voie. Dès la première année à l’université, j’étais dans l’idée de concevoir un système de philosophie.
Du coté de ma mère, c’est une tradition de recherche sur soi et de musique.
Dès la première année de musique à un haut niveau au piano, j’étais dans l’idée de composer ma propre musique.
Comme avec les Legos quand j’étais petit, je détruis le modèle pour inventer. Décomposer les choses dans leurs éléments pour pouvoir les recomposer. J’ai fait ça avec la musique et la philosophie. J’ai toujours eu cette démarche créative.
Ce qui m’amuse n’est pas la répétition des grands systèmes mais la création de systèmes qui seraient plus justes pour penser le monde et agir dans le monde. L’idée est de perfectionner la boussole qui nous oriente, la paire de lunettes qui permet de voir, c’est à dire d’apprendre à décomposer les pensées des philosophes pour mieux coller aux enjeux du présent.
Que pourrais-tu partager avec nous à ton sujet que personne ne sait ?
J’ai fait beaucoup d’arts martiaux à un très haut niveau et j’ai été cascadeur dans des grandes productions. Je faisais de la cascade de combat parce que je pratiquais le Kung Fu. Je suis allé très loin dans la compréhension de cette pensée des arts martiaux chinois, du taoïsme et même, puisque mon maître Kung Fu était coréen, de certaines pratiques coréennes comme la manupuncture – l’art de guérir par la pression des mains. C’est aussi un mode de pensées alternatif inspirant pour pleins de domaines.
Pacte des loups (2000, explosé la tête), j’ai aussi renseigné la chorégraphie de combat à New-York pour des comédies comme la Guardia.
J’étais trop jeune et impétueux et j’ai été pris du vertige d’hubris lié au corps. Je l’utilisais mal c’est pour cette raison que j’ai arrêté ça.
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