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Innover sans s’épuiser : les clés de la transformation régénérative
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Septembre est souvent synonyme de renouveau. Nouvelles ambitions, nouveaux projets… mais si innover ne rimait pas avec usure ?
La question se pose plus que jamais, à l’heure où les entreprises recherchent une transformation profonde sans épuiser leurs équipes.
C’est la rentrée ! Comment innover sans se brûler ? Les clés d’une transformation régénérative
Selon la Harvard Business Review, 70 % des projets de transformation échouent ou n’atteignent pas leurs objectifs stratégiques. Le constat est sans appel : les vieilles méthodes qui prônent toujours plus de performance ne sont plus adaptées.
La transformation régénérative : quatre piliers pour évoluer sans se consumer
C’est une approche structurante qui permet aux organisations d’évoluer sans se consumer, en protégeant les ressources vitales : l’attention, le lien, l’énergie et le désir collectif.
Une transformation qui respecte les humains, leurs cycles et leur capacité à tenir dans la durée.
Les stratèges du récit et de l’impact
Benjamin Chaminade, expert en innovations managériales, leadership et explorateur du futur du travail, pose une question simple mais radicale :
« Et si on arrêtait de réparer les salariés pour repenser les environnements qui les abîment ? .
Vos collaborateurs s’épuisent ?
Et si le problème venait de votre management extractif ?
Et si au lieu d’essayer de rendre l’épuisement plus « sympa » avec des semaines de 32 heures temporaires pendant l’été, une salle de repos bien équipée et la flexibilité du travail, on commençait par arrêter d’épuiser nos collaborateurs ?
C’est ce que propose le management régénératif, un management inspiré du vivant qui commence à s’établir petit à petit dans certaines entreprises.
Les racines ? La nature elle-même.
L’économie régénérative nous enseigne depuis 2015 qu’un système vivant ne peut pas juste « durer ». Il doit se renouveler, s’enrichir et prospérer. La permaculture nous montre qu’un sol bien géré devient plus fertile avec le temps et le biomimétisme nous rappelle que la forêt ne fait pas de burn-out.
Alors que pouvons-nous faire pour que notre entreprise arrête d’épuiser leurs « ressources » humaines ?
Je vous propose un concept émergeant qui promet de faire parler de lui lorsque nous aurons cessé d’être distraits par les diversions politiques.
Le management régénératif répond par une équation temporelle: valoriser et réparer le passé, co-construire une expérience de travail pour le présent et se préparer ensemble à l’avenir.
> 1. Valoriser le passé via le management responsable
Le management responsable s’articule autour de deux dimensions complémentaires.
Première dimension: valoriser le passé. Le manager devient « archéologue des talents cachés » en considérant que les capacités de ses collaborateurs (et les siennes) sont comme un iceberg et que la description de fonction ne fait appel qu’aux capacités émergées. Vous et vos équipes pourriez explorer méthodiquement vos richesses enfouies : appétences (ces inclinations naturelles qui génèrent de l’énergie), expériences atypiques et parcours de vie.
Cette ex-psychologue reconvertie en commerciale ? Sa formation en psychologie lui offre une compréhension intuitive des mécanismes émotionnels de la décision d’achat. Ce développeur passionné de jeux vidéo qu’on trouve immature à cause de ses T-shirt minecraft ? Son appétence devient atout stratégique pour la gamification client. Ce manager issu d’une famille d’artisans ? Il comprend intuitivement l’importance du geste juste et de la qualité durable. »
Pour lire la suite, nous vous invitons a découvrir l’intégralité de son article.
Emmanuel Toniutti : expert du leadership éthique multiculturel
Pour lui, l’innovation durable passe par la profondeur culturelle.
« Si tu veux savoir où tu vas, regarde d’où tu viens. » – Proverbe africain
« Toute projection vers le futur nécessite de reconnaître son identité, qu’elle soit personnelle ou organisationnelle. L’identité se structure autour de trois fondamentaux culturels que sont les mythes, les rites et les valeurs. Sans la connaissance, la compréhension et l’acceptation de ces trois piliers fondateurs incontournables, il est difficile de se projeter vers l’avenir. Mon conseil : identifier vos mythes fondateurs, vos rites et vos valeurs en relisant votre histoire personnelle et organisationnelle pour trouver le sens de demain. »
Nicolas Krauze : chef d’orchestre international expert du leadership
Nicolas transpose l’image de l’orchestre aux entreprises : ce n’est pas la vitesse, mais la qualité de la respiration partagée qui fait la force durable.
« Dans un orchestre, la tentation pourrait être de croire que la performance vient de l’accélération, du « toujours plus ». Mais la réalité est inverse : ce qui fait la force d’une symphonie, c’est la qualité de l’écoute mutuelle, la précision des respirations partagées et la confiance dans le rythme commun. Les organisations sont confrontées au même défi : comment innover sans s’épuiser ? La réponse est dans le changement de paradigme. Clarifier la vision plutôt que multiplier les objectifs. Créer des temps de synchronisation plutôt que courir en silos. Respecter les rythmes humains plutôt que céder à l’illusion du rendement permanent. Une rentrée régénérative, c’est accepter que la performance durable se construit moins dans la pression que dans l’harmonie collective. C’est dans cette respiration que naissent la créativité, la motivation et l’élan véritable. »
Emmanuel Toniutti : expert du leadership éthique multiculturel
Pour lui, l’innovation durable passe par la profondeur culturelle.
« Si tu veux savoir où tu vas, regarde d’où tu viens. » – Proverbe africain
« Toute projection vers le futur nécessite de reconnaître son identité, qu’elle soit personnelle ou organisationnelle. L’identité se structure autour de trois fondamentaux culturels que sont les mythes, les rites et les valeurs. Sans la connaissance, la compréhension et l’acceptation de ces trois piliers fondateurs incontournables, il est difficile de se projeter vers l’avenir. Mon conseil : identifier vos mythes fondateurs, vos rites et vos valeurs en relisant votre histoire personnelle et organisationnelle pour trouver le sens de demain. »
Nicolas Krauze : chef d’orchestre international expert du leadership
Nicolas transpose l’image de l’orchestre aux entreprises : ce n’est pas la vitesse, mais la qualité de la respiration partagée qui fait la force durable.
« Dans un orchestre, la tentation pourrait être de croire que la performance vient de l’accélération, du « toujours plus ». Mais la réalité est inverse : ce qui fait la force d’une symphonie, c’est la qualité de l’écoute mutuelle, la précision des respirations partagées et la confiance dans le rythme commun. Les organisations sont confrontées au même défi : comment innover sans s’épuiser ? La réponse est dans le changement de paradigme. Clarifier la vision plutôt que multiplier les objectifs. Créer des temps de synchronisation plutôt que courir en silos. Respecter les rythmes humains plutôt que céder à l’illusion du rendement permanent. Une rentrée régénérative, c’est accepter que la performance durable se construit moins dans la pression que dans l’harmonie collective. C’est dans cette respiration que naissent la créativité, la motivation et l’élan véritable. »
Hervé Franceschi, expert en bien-être, communication et leadership vous invite à écouter le rythme des saisons intérieures et collectives pour mieux accompagner la reprise.
Entre apprentissage incarné et reliance intérieure, il rappelle que la clarté et la posture humaine sont les vrais moteurs de l’efficacité durable.
“ Nous entrons dans l’été indien, fin aout/début septembre, après l’été et avant l’automne. Nous avons une vision en générale très marquée des saisons. Chacun souhaite garder l’été plus longtemps sans prendre conscience des « demi-saisons » intermédiaires permettant le passage en douceur d’une saison à une autre.
Cette saison intermédiaire de quelques semaines, cet été indien, correspond à l’Énergie Terre en médecine traditionnelle chinoise.
Après la création vient le repos, le plaisir d’avoir achevé son œuvre. C’est aussi le temps de la contemplation, de la satisfaction de l’œuvre créée. C’est un moment où la présence à soi et la valorisation du travail accompli est nécessaire pour s’enrichir de ses nouvelles aptitudes, de ses nouveaux savoir-faire ou savoir-être.
À cet instant, il peut s’avérer important de faire une pause pour savourer le moment ou faire une sieste pour recharger les batteries et rester plus présent à ce qui va suivre. Et nos sociétés nous demandent souvent un redémarrage fort de rentrée…chercher l’erreur.
Il est tout de même possible de faire ce redémarrage en tenant compte de cette demi-saison, c’est-à-dire en se centrant. Pour moi se centrer c’est oser être là, présent, nu et plein de soi face à l’autre. »
Alors comment et pourquoi se centrer ?
Être centré vous permet de prendre des décisions justes et propres à qui vous êtes. Vous pouvez alors être en accord avec la vie et ses propositions, après le mouvement et avant la prise de recul, après la réflexion, en guise de validation. Nombreuses sont les occasions pour se recentrer et vivre pleinement le moment présent.
Le centrage amène tranquillité, sérénité, calme et repos intérieur, il est souvent garant d’un apaisement émotionnel.
Se centrer signifie revenir dans son centre. C’est comme être placé dans son centre de gravité, le hara. Le centrage donne à voir qui vous êtes en toute humilité. Cela vous permet de prendre les décisions et de faire le choix des actions en sérénité. Le calme intérieur est un des moyens de vous informer de la qualité de votre centrage, surtout en situation habituelle de stress.”
Dans la même veine, Cornelia Baccega-Findeisen, experte en innovations manageriales et opportunités organisationnelles insiste sur la nécessité de conjuguer ancrage et audace : l’agilité n’est pas la vitesse, mais le courage aligné.
« Le plus grand courage, c’est d’être fidèle à soi-même. » André Gide
» Innover sans s’épuiser ? Cela commence là : dans le courage de voir clair, de rester aligné avec ses valeurs, de refuser de se trahir. Cet alignement apaise. Il nourrit une énergie à la fois sereine et contagieuse pour les équipes.
Mais le courage, c’est aussi savoir zigzaguer : tester, itérer, tomber, se relever. Accepter que l’aventure de l’innovation se joue dans les pas de côté, pas dans la ligne droite parfaite.
Depuis des années, je parle de ma pratique d’agiliser les mammouths : remettre en mouvement des organisations figées, celles qui se pensent souvent en perte de vitesse. Mais la vraie agilité ne naît pas de la vitesse. Elle jaillit de la clarté intérieure et de l’audace collective, bref, d’une forme de danse à deux pas :
> le pas droit, ancré, qui tient le cap des valeurs,
> le pas de côté, audacieux, qui explore sans s’épuiser.
C’est le cœur du BRAVE leadership :
> Boldness: l’audace d’oser l’inconnu et de dire vrai,
> Resilience: savoir nager à contre-courant, se relever quand on tombe
> Authenticity: rester soi, ne pas se trahir
> Vision: tracer le cap, même si le chemin est sinueux
> Energy: transformer l’équilibre en force collective.
La rentrée régénérative pour moi, c’est cela: unir la fidélité à soi et l’audace d’explorer. Un yin et un yang qui éclairent le futur du travail. Et même un mammouth peut avancer léger… s’il apprend à danser. «
Les éclaireurs de la résilience humaine
Matthieu Langlois: ancien médecin-chef du RAID, expert en leadership, gestion du stress et mindset, il alerte sur la fatigue décisionnelle :
« L’héroïsme silencieux, c’est de savoir ralentir avant que ça casse. » Son message est clair : la résilience ne s’improvise pas. Elle se prépare. C’est dans les temps de calme qu’on construit la lucidité qui permet, le moment venu, de ralentir avant que tout ne casse.
« Étions-nous préparés à la résilience ?
Cela fait bientôt 10 ans que j’analyse pourquoi et comment nous avons été résilients la nuit du 13 Novembre 2015 lors de l’attaque terroriste au Bataclan.
Résilient n’est pas l’objectif des équipes du RAID. Mais si l’on regarde bien dans le détail, notre mission est justement d’apporter les premières briques de la résilience lors de drames humains. J’ai connu cela aussi dans mes activités médicales et activité de secours mais la dimension collective de l’engagement au RAID m’a offert d’autres expériences et une analyse plus humaine et moins technique. Par notre analyse et nos actions, nous rassurons, nous organisons, nous décidons …
La résilience face aux épreuves, à l’incertitude et aux crises, pour l’opérationnel que je suis, signifie inspirer confiance pour faire avancer un collectif. Cela implique de le préparer au mieux, en gardant à l’esprit, que cela ne suffira pas ! Il faudra aller plus loin au-delà des plans, capable de se transformer dans l’urgence et donc d’assumer une prise de risque « acceptable », avec une volonté permanente de s’améliorer. On parle de ”retour d’expérience” qui nous oblige à nous regarder honnêtement.
J’aime ce cycle permanent entre exigence de la préparation, capacité à s’adapter face aux contraintes puis volonté de tirer des enseignements. C’est le moteur de la résilience, il ne peut se faire sans maitriser l’organisation, les procédures techniques mais surtout sans une farouche volonté humaine. C’est ce que j’ai appris de mes expériences et que j’applique quand j’interviens en entreprise.
Cette énergie humaine génère la confiance collective, invisible et indivisible. Elle est exigeante et impose une préparation spécifique. Elle offrira des garanties pour se dépasser, se transformer, s’adapter et accepter l’échec même dans les situations les plus critiques. Notre résilience individuelle se mettra ainsi naturellement au service de l’œuvre collective. Alors si je suis ce principe, le RAID est un exemple de résilience. C’est en tout cas mon moteur pour lequel je dois me préparer au quotidien, sans tricher et sans rien attendre en retour. »
Alban Michon, explorateur du potentiel humain et des performances qui ont du sens: selon lui, apprendre à poser des pauses, même dans le blizzard, est une condition de survie autant qu’une leçon pour les organisations.
Explorateurs des limites humaines, il démontre que l’adaptation et la respiration émotionnelle sont les clés pour traverser l’incertain.
« Paul-Emile Victor disait : j’ai horreur du froid ! C’est un paradoxe savoureux de la part d’un explorateur des pôles… auquel je ne peux que souscrire, moi aussi, au fil de mes propres explorations polaires. Pourtant, derrière ces mots, il rappelait une vérité essentielle : ce ne sont pas les éléments extérieurs qui doivent nous briser, mais la façon dont nous choisissons d’y faire face !
Dans mes expéditions, le vrai danger n’est pas seulement de voir la banquise se briser sous mes skis ou d’affronter une tempête, mais la tentation de toujours aller plus loin et plus vite. L’égo voudrait conquérir quand la survie exige de ralentir.
Le bon réflexe, c’est d’instaurer des pauses régulières, même dans le blizzard. Elles sont peut-être plus courtes car nous devons avancer, mais elles sont vitales. Ce n’est jamais une perte de temps, cela permet de préserver la lucidité, l’énergie et la cohésion de groupe.
Nous vivons régulièrement des tempêtes, pression et autres rythmes effrénés dans la vie de tous les jours. Et si nous apprenions à y appliquer les mêmes règles que sur la banquise ?
Aujourd’hui, j’accorde plus d’importance aux temps de respiration, à l’attention de mon équipe et au sens de notre travail et j’en vois les résultats !
Entreprendre sans s’épuiser c’est comme évoluer sur la banquise, c’est accepter que la résilience se construise que dans le rythme juste. La conquête n’est pas le « toujours plus » mais dans la capacité à durer ensemble, malgré la difficulté ! «
Paul-Henri de Le Rue, préparateur mental expert en management, mindset et intelligence émotionnelle, insiste sur une ressource invisible et fondamentale : la confiance. Sans elle, l’énergie se grippe et l’innovation s’épuise. Polo nous rappelle que la vraie ressource régénérative est ailleurs.
« Et si la vraie ressource régénérative de cette rentrée, c’était la confiance ?
On parle souvent d’énergie, de rythme, d’attention… mais sans confiance, rien ne tient.
Confiance en soi pour oser innover.
Confiance dans les autres pour s’autoriser à déléguer.
Confiance dans l’avenir pour donner du sens à l’effort.
Dans mes interventions, je constate que là où la confiance circule, l’énergie est fluide. Les équipes trouvent naturellement leur rythme, les tensions baissent, l’innovation émerge sans surchauffe.
À l’inverse, là où la confiance manque, la fatigue s’installe vite : tout devient contrôle, justification, crispation.
Un manager qui veut innover sans épuiser ses équipes devrait se poser une question simple :
Qu’est-ce que je fais, concrètement, pour nourrir la confiance ?
Parce qu’au fond, ce n’est pas le « toujours plus » qui régénère. C’est le « mieux ensemble ». »
Les stratèges du récit et de l’impact
Nicolas Krauze : chef d’orchestre international expert du leadership
Nicolas transpose l’image de l’orchestre aux entreprises : ce n’est pas la vitesse, mais la qualité de la respiration partagée qui fait la force durable.
« Dans un orchestre, la tentation pourrait être de croire que la performance vient de l’accélération, du « toujours plus ». Mais la réalité est inverse : ce qui fait la force d’une symphonie, c’est la qualité de l’écoute mutuelle, la précision des respirations partagées et la confiance dans le rythme commun. Les organisations sont confrontées au même défi : comment innover sans s’épuiser ? La réponse est dans le changement de paradigme. Clarifier la vision plutôt que multiplier les objectifs. Créer des temps de synchronisation plutôt que courir en silos. Respecter les rythmes humains plutôt que céder à l’illusion du rendement permanent. Une rentrée régénérative, c’est accepter que la performance durable se construit moins dans la pression que dans l’harmonie collective. C’est dans cette respiration que naissent la créativité, la motivation et l’élan véritable. »
Emmanuel Toniutti: expert du leadership éthique multiculturel
Pour lui, l’innovation durable passe par la profondeur culturelle.
« Si tu veux savoir où tu vas, regarde d’où tu viens. » Proverbe africain
« Toute projection vers le futur nécessite de reconnaître son identité, qu’elle soit personnelle ou organisationnelle. L’identité se structure autour de trois fondamentaux culturels que sont les mythes, les rites et les valeurs. Sans la connaissance, la compréhension et l’acceptation de ces trois piliers fondateurs incontournables, il est difficile de se projeter vers l’avenir. Mon conseil : identifier vos mythes fondateurs, vos rites et vos valeurs en relisant votre histoire personnelle et organisationnelle pour trouver le sens de demain. »
Laurent Storch : expert en communication, leadership et management du succès
C’est le credo de Fred Colantonio, criminlogue expert de la performance collective, du leadership et du management innovant, qui clôt la boucle en proposant une grille claire : miser sur son ADN, cet atout différenciant naturel.
Pour réduire l’usure, misez sur votre ADN pour une innovation qui dure.
« Peu importe l’organisation. L’usure vient rarement de l’intensité ou de la lourdeur des procédures, mais bien plus des irritants invisibles: leadership mou ou absent, injonctions contradictoires, effets de mode déguisés en solutions… Derrière un projet qui patine, se cachent des freins qu’on devine : les frictions et la routine.
Or, on ne peut pas changer un système dont on ne sait pas qu’il doit changer. Vous n’avez pas vraiment à tout chambouler mais à creuser vos propres modes de fonctionnement (le criminologue dirait “mode opératoire”) et j’ajouterais votre ADN :
Atout Différenciant Naturel, là où vous avez le maximum d’impact avec le minimum d’obstacles (ce qui vous fait avancer, ce qui vous ralentit, ce qui vous nourrit…)
Une équipe qui connaît ses atouts humains profonds pense et agit avec plus de clarté, moins d’énergie gaspillée, et un positionnement plus cohérent en cas de changement. 3 clés pour y arriver :
> Préférez l’aventure aux procédures : encouragez l’expérimentation et la remise en question des automatismes
> Valorisez les complémentarités pour garantir la stabilité : veillez à garder une place pour la rationalité et l’esprit critique qui sécurisent les avancées
> Transformez les obstacles en miracles : au cœur de la difficulté réside l’opportunité d’activer d’autres leviers.
C’est sur ces capacités diablement humaines que l’innovation ne brûle personne et rallume l’élan… pour longtemps. «
